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21 caractéristiques d’une âme qui s’éveille

Peut-être est-ce à cause du changement de conscience global, une destinée à laquelle nous sommes arrivés à cause d’une évolution spirituelle, ou le résultat de temps étranges, mais de nombreuses personnes, partout dans le monde, traversent d’intenses changements personnels et ressentent une expansion de conscience. Des changements personnels de cette magnitude peuvent être difficiles à reconnaître et à comprendre, mais voici 21 caractéristiques d’une âme qui s’éveille, d’une personne « sensitive » ou d’une personne « empathique » (quelqu’un qui ressent les émotions des autres).

1. Le fait d’être dans des endroits publics peut quelquefois être accablant. Puisque les murs entre nous et les autres se dissolvent, nous n’avons pas tout à fait appris comment distinguer l’énergie des autres et la nôtre. Si l’humeur générale de la foule est semblable à celle d’un troupeau ou est négative, nous la ressentons intensément et nous voulons nous retirer dans notre propre espace privé. Lorsque nous avons rechargé nos piles, avec la méditation, en passant du temps dans la nature, loin des autres personnes, ou lorsque nous nous asseyons simplement pour contempler tranquillement, nous sommes alors prêts à retourner dans la foule. Dans les relations personnelles, nous ressentons souvent les émotions de l’autre comme si elles étaient nôtres. Il est important d’avoir un sens élevé d’empathie, mais nous devons apprendre à permettre à l’autre d’avoir des émotions, tout en les observant et en gardant notre empathie mais, il faut réaliser que ce ne sont pas toutes les émotions qui nous appartiennent. L’influence sociale peut affaiblir notre propre sagesse innée.
2. Nous « savons » des choses, sans les comprendre intellectuellement. Cela est souvent appelé conscience intuitive, nous avons des moments de perspicacité qui peuvent expliquer des théories ou des phénomènes très complexes dans le monde. Quelques-uns des esprits les plus brillants de notre temps … « savent » … tout simplement. Les adeptes et les sages ont souvent reçu des informations, venant des états élevés de conscience, après avoir médité ou simplement en étant en présence d’un individu plus conscient ; cela arrive à beaucoup plus de gens et de plus en plus fréquemment. Au fur et à mesure que nous faisons confiance à notre intuition, cela devient de plus en plus fort. C’est le temps de « penser » avec notre cœur, plus qu’avec notre tête. Notre intuition ne peut plus être ignorée. Nos rêves deviennent prémonitoires et peut-être que nos pensées conscientes le deviendront elles aussi.
3. Le fait de regarder la télévision ou la plupart des médias de masse, incluant les journaux et de nombreux films Hollywood, tout cela devient très désagréable pour nous. La mentalité qui crée une grande partie des émissions de télévision et de films au cinéma, devient odieuse pour nous. Cela transforme les gens et fait la promotion de la violence. Cela réduit notre intelligence et engourdit notre réponse empathique naturelle envers quelqu’un qui souffre.
4. Nous mentir devient pratiquement impossible. Nous ne savons pas exactement quelle vérité nous est cachée, mais nous pouvons dire (grâce à notre intuition qui se développe et nos talents de perceptions extrasensorielles) que quelque chose cloche. Nous savons aussi quelles autres émotions, sentiments de peur, d’amour ne sont pas exprimées par les autres. Les autres sont comme un livre ouvert pour nous. Malgré le fait que nous n’ayons pas d’entraînement, nous sommes observateurs et nous savons. Même s’il n’y a aucun indice physique, nous pouvons regarder les autres dans les yeux et savoir ce qu’ils ressentent.
5. Nous pouvons « attraper » les symptômes de rhume des autres, tout comme certains hommes ont des nausées matinales, lorsque leur femme est enceinte. La souffrance sympathique, qu’elle soit émotionnelle ou physique, est quelque chose que nous expérimentons souvent. Nous avons tendance à absorber l’émotion à travers le plexus solaire, considéré comme l’endroit où nous emmagasinons l’émotion et lorsque nous sommes en période d’apprentissage pour renforcer ce chakra, il se peut que nous connaissions des problèmes digestifs. Le fait de s’ancrer à la Terre peut aider à rétablir notre centre émotionnel. Une bonne façon de s’ancrer à la Terre est de marcher pieds nus.
6. Nous avons tendance à prendre parti pour les perdants, pour ceux dont la voix n’est pas entendue, pour ceux qui ont été abattus par la matrice etc. Nous sommes des personnes pleines de compassion et les individus marginaux ont souvent besoin de plus d’amour. Les gens peuvent ressentir nos coeurs aimants, donc il arrive souvent que de parfaits étrangers nous racontent leur vie ou nous soumettent leurs problèmes. Il est bien évident que nous ne voulons pas devenir une décharge publique pour les problèmes de tout le monde, mais nous sommes une bonne écoute pour les gens qui ont des problèmes.
7. Si nous n’apprenons pas à établir nos propres limites, nous pouvons nous fatiguer facilement en portant les émotions des autres. Les vampires d’énergie sont attirés par nous, alors nous devons être très vigilants, en nous protégeant de temps en temps.
8. Malheureusement, de nombreuses personnes sensitives ou empathiques se tournent vers l’abus de drogue ou d’alcool, afin de bloquer un peu leurs émotions et de se «protéger » pour ne pas ressentir la souffrance des autres.
9. Nous devenons tous des guérisseurs. Nous sommes attirés vers les modes de guérison tels que l’acupuncture, le Reiki, le Qi-Gong, le yoga, les massages ou le travail des sages-femmes etc. Nous connaissons le besoin collectif d’être guéri, alors nous faisons de notre mieux pour offrir la guérison, de la meilleure façon que nous pouvons. Nous nous éloignons aussi des formes « traditionnelles » de guérison pour nous-mêmes. Nous préférons les aliments naturels, les herbes et la médecine holistique pour nous guérir.
10. Nous voyons les potentiels, avant que les autres les voient. Tout comme l’Église a dit à Copernic qu’il avait tort, mais qu’il a maintenu sa théorie héliocentrique, nous savons ce que les masses refusent de croire. Nos esprits sont des années-lumière en avance.
11. Nous sommes créatifs. Nous chantons, nous dansons, nous peignons, nous inventons ou nous écrivons. Nous avons une imagination étonnante.
12. Nous avons besoin de beaucoup plus de solitude que la moyenne des gens.
13. Nous pouvons nous ennuyer facilement, mais nous sommes parfaitement capables de nous amuser de nous-mêmes.
14. Nous avons des difficultés à faire les choses que nous ne voulons pas faire ou que nous n’aimons pas faire. Nous croyons vraiment que la vie doit être une expression de joie. Pourquoi gaspiller du temps à faire quelque chose que vous détestez ? Nous ne sommes pas paresseux, nous sommes perspicaces.
15. Nous avons l’obsession de mettre la vérité en lumière. Tout comme les enfants qui disent, « ce n’est pas juste » nous voulons corriger les injustices du monde et nous croyons que, très souvent, cela ne nécessite que de l’éducation. Nous tâchons d’expliquer l’inexplicable et nous trouvons des réponses aux questions profondes de la vie. Nous sommes des chercheurs dans le paradigme « Campbellien » : « The Hero With a Thousand Faces ».
16. Nous avons des difficultés avec le temps. Notre imagination prend souvent le dessus et une journée peut être ressentie comme une minute, une semaine ou … une journée.
17. Nous détestons la routine.
18. Nous sommes souvent en désaccord avec l’autorité (pour des raisons évidentes).
19. Nous sommes souvent gentils, mais si les gens sont égoïstes ou impolis, nous ne passons pas de temps avec eux ou nous trouvons une excuse pour ne pas être en compagnie de gens qui sont obsédés par eux-mêmes. Nous ne comprenons pas les gens qui sont insensibles aux sentiments des autres ou au point de vue des autres.
20. Il se peut que nous soyons végétariens, parce que nous ressentons une certaine énergie dans les aliments que nous mangeons, nous ressentons aussi si un animal a été tué de façon inhumaine. Nous ne voulons pas consommer d’énergie négative.
21. Nous affichons nos émotions et nous avons des difficultés à « prétendre » que nous sommes heureux, si nous ne le sommes pas. Nous évitons la confrontation, mais nous changeons doucement le monde, sans que les autres s’en aperçoivent.
Ces 21 caractéristiques démontrent à quel point il est important de maintenir notre conscience, notre clarté et notre force présentement.
Au sujet de l’auteur
Christina Sarich est une musicienne, yogi, humanitaire et écrivaine qui canalise de nombreuses heures d’études de Lao-Tseu, de Paramahansa Yognanda, Rob Brezny, Miles Davis et Tom Robbins en informations intéressantes, afin de vous aider à Éveiller Vos Têtes Endormies et à voir la Grande Perspective.

stupas

Son blog est :http://yog‌aforthenew‌world.com/ et son tout récent livre est « Pharma-Sutra : Guérison du corps et de l’esprit par l’art du yoga.
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Vitamine B12, pour en finir avec la polémique

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Les Conseils de l’Hygiéniste

Les conseils en Nutrition

REPOS ET STIMULATION
November 18, 2015
HERBERT M. SHELTON
Depuis des années, je me suis opposé à l’emploi de toutes les méthodes de stimulation artificielle (irritation ou excitation) du corps du malade, parce que de telles méthodes tendent à épuiser ses énergies.
L’un de mes critiques dit de ceci :

« La perte du « potentiel vital » qui semble être le croquemitaine du Dr. SHELTON n’est pas si mauvaise qu’il nous la dépeint. Le corps n’est pas une machine statique, mais une machine dynamique générant et perdant constamment son « potentiel vital » et son « énergie vitale ».
Nous pouvons admettre la véracité de cette assertion que le corps est une machine dynamique générant et perdant de l’énergie, sans être obligé d’admettre cette affirmation qu’il soit utile de gaspiller, par la stimulation, l’énergie corporelle à mesure qu’elle est générée.

Le pouvoir qu’a le corps de générer de l’énergie est limité.
Le pouvoir qu’a le corps d’un malade de générer de l’énergie est entravé.

Le malade, et spécialement ceux souffrant de maladies chroniques, souffre de fatigue nerveuse : ceci est d’ailleurs la résultante d’un gaspillage antérieur d’énergie.

Toutes les mesures qui, par la suite, épuisent ses réserves énergétiques ne sauraient l’avantager.

La stimulation est un pompage forcé des énergies corporelles.

Elle oblige à une dépense d’énergie, non pour un travail utile, mais pour un travail consistant à résister au stimulant. Si elle est continuée longtemps, ou répétée souvent, l’épuisement en est le résultat.

En clair, l’épuisement des énergies est en rapport direct avec la somme de stimulation opposée.

La pratique opposée : celle de conserver les énergies du malade par le moyen du repos, est de loin la plus rationnelle et est infiniment la plus fructueuse.

Un travailleur retourne chez lui dans la soirée, très fatigué par une journée de travail pénible. Nous ne lui prescrirons pas un stimulant, mais du repos et du sommeil. Un malade se présente à nous avec un organisme fatigué après des semaines, des mois ou même des années de surmenage, de stimulation, de dissipation, etc., et il est de coutume de lui prescrire un mode de traitement opposé. Nous lui dirons qu’il a besoin davantage de stimulation, que ses organes ont besoin de travailler davantage.

Nous commençons une série de traitements consistant en la stimulation de la peau, des reins, du colon, du système nerveux, etc. Parfois, s’il n’est pas trop complètement épuisé quand il se présente à nous, nous parvenons à le « fouetter » et à lui donner une apparence fugitive de santé.

Mais, à vrai dire, le plus souvent, la règle est de voir notre malade empirer progressivement, dès le début.

Le danger de la stimulation

Le fait même qu’une période de dépression (une réaction), proportionnelle à la période antérieure de stimulation, suit toute période de stimulation, devrait nous révéler le vrai caractère de la stimulation, qui n’est qu’un gaspillage.

Si nous admettons une possibilité de gain pendant la période de stimulation, nous devons voir que celle-ci est perdue dans la réaction. Plus un gain semble apparent, plus, en vérité, la perte est réelle.

La stimulation procurée par tout stimulant diminue progressivement, et la dépression consécutive s’accentue de plus en plus à mesure de l’usage du stimulant.

Des doses plus élevées et plus fréquentes, ou l’usage d’un stimulant nouveau et différent, s’avèrent alors nécessaires, et la période de récupération doit être plus longue.

Une autre objection sérieuse à la pratique du stimulant, est qu’il ne traite que les effets, qu’il n’a aucune incidence fonctionnelle sur le corps et ignore les causes des troubles. Il y a une recherche à la restauration de la santé en obligeant le corps à une action forcée (action forcée du corps lui-même), plutôt qu’en corrigeant ou supprimant les causes de la maladie.

Supposez que nous ayons à traiter un malade très intoxiqué, qu’il soit désirable d’éliminer de son corps les toxines accumulées, et que nous entreprenions de le faire en stimulant ses organes d’éliminations mais en ignorant la cause de l’état d’intoxication. Nous serions dans la même situation que celle d’un homme s’efforçant de vider une fontaine sans fermer le robinet, l’alimentant en eau. Cet homme tentera de la vider jusqu’à la dernière goutte, en vain cependant, tout cela pour réaliser qu’il y a autant d’eau qu’il y en avait au début de ses opérations de vidange. A vrai dire, s’il n’y avait pas d’autre issue pour l’eau, plus il tente de vider cette fontaine, plus il se fatigue, et plus rapidement l’eau s’accumulera car, à mesure que la fatigue se fera sentir, l’activité (dans la vidange) diminuera et l’eau gagnera implacablement.

Exactement de la même façon, nous « fouettons » les organes d’élimination, exigeons d’eux des efforts de plus en plus grands et maintenons le procédé jusqu’à ce que ces organes — et, peut-être, l’organisme tout entier — soient épuisé ; tout cela pour réaliser que le corps est dans le même état d’intoxication qu’au point de départ.

Il est constaté que, par suite de l’affaiblissement fonctionnel, conséquence inévitable de ces mesures de stimulation, le corps s’intoxique d’une façon de plus en plus accrue.

La loi de la stimulation

Les lecteurs peuvent retrouver cette loi dans l’ouvrage Les Lois de la Nature VIvante, d’Albert MOSSÉRI.

Nous connaissons 3 variétés de stimulants :

Les rénovateurs : ce sont les substances, les forces et les facteurs qui fournissent au corps les matériaux de rechange et qui le préparent à une activité accrue. Exemples : les aliments, la lumière solaire, l’air, le repos, le sommeil…

Les toniques : ce sont les influences favorables qui invitent à l’action en permettant de mobiliser, d’organiser et de diriger les forces du corps. Exemples : la chaleur modérée, la fraîcheur, les bonnes causes, les bons sentiments, la joie, l’enthousiasme, l’ambition, la persévérance, la volonté, l’émulation, l’encouragement, le désir, la curiosité, rendre service, aider les autres, éduquer, instruire, etc.

Les irritants : ce sont les substances, les forces et les influences qui provoquent une action défensive de l’organisme et qui l’épuisent à la longue. Exemples : une grande chaleur, un froid intense, l’électricité, les poisons, la violence, la surexcitation physique et mentale ; tous les stimulants énergiques qu’ils soient alimentaires (aliments azotés, sucres industriels…), médicamentaires ou autres (café, thé…).

Ces 3 variétés peuvent être divisées en deux catégories :
a) Les stimulants compensés, appelés plutôt soit rénovateurs, soit toniques.
b) Les stimulants non compensés, qui comprennent surtout les irritants et les vrais stimulants.

Énoncé de la loi :

Toutes les fois qu’un agent, qu’une influence toxique ou irritante se portent sur l’organisme vivant, ils occasionnent une résistance vitale et une excitation qui sont mises en évidence par une action accrue et perturbée qui amoindrit toujours les forces proportionnellement à l’accélération de cette action. L’accroissement de l’action est causé par la dépense extraordinaire des forces vitales et non par le processus. Il s’ensuit donc que les réserves de force sont amoindries.
Scolies :

• Les rénovateurs et les toniques produisent naturellement une petite destruction qui est largement compensée par leur apport et par la réparation qu’ils apportent. Ils donnent ainsi plus qu’ils n’en prennent et compensent les pertes.

• Les irritants ou vrais stimulants ne donnent rien et soutirent beaucoup. Ils ne compensent pas les pertes qu’ils provoquent.

• Là où les stimulants semblent faire le plus grand bien, ils font le plus grand mal. En effet, leur nocivité est proportionnelle à l’énergie qu’ils font dépenser.

•La stimulation non compensée, c’est l’excitation de l’irritation. Ce n’est pas la revigoration de la nutrition.

• Selon la loi sur la Dualité des Effets (expliquée dans le même ouvrage que la présente loi), toute irritation produit un effet secondaire de dépression ou la fonction faiblit. En effet l’organe stimulé est surmené et fatigué ; il réclame du repos pour se refaire et récupérer ses énergies et sa substance.

C’est bien durant cette période de faiblesse, d’inaction et de prostration que l’organisme se rétablit. Par contre, durant la période précédente d’excitation, d’action et d’exaltation fonctionnelle, l’organisme s’épuisait.

Le surmenage

L’activité excessive est une forme de stimulation abusive.

Si nous travaillons trop ou jouons trop, nous perdons peu à peu nos énergies.

Le surmenage, c’est travailler au-delà du pouvoir de compensation organique durant les heures allouées au repos et au sommeil. Cela signifie qu’on dépasse les limites posées par la fatigue.

L’ambition, le désir de célébrité, d’avoir une position, un pouvoir, la nécessité économique nous portent à dépasser les limites de la fatigue et à faire sombrer notre santé dans la poursuite de babiole.

L’on peut aussi ne pas travailler trop dur, mais travailler trop longtemps.

Celui qui épuise son énergie nerveuse dans le travail et les affaires, au point de ne rien laisser pour soigner son alimentation, souffrira d’indigestion et d’autres carences fonctionnelles. Les gens se portent bien tant que leurs habitudes sont rationnelles et qu’ils vivent en dedans de leurs limites physiologiques. Mais, dès qu’ils commencent à dépenser leur énergie nerveuse plus qu’ils ne la récupèrent, ils courent vers les malaises, la maladie et la mort prématurée.

Des milliers s’évertuent à garder leur place dans la course de la vie, handicapés par un corps et un esprit énervés. Et leurs efforts les handicapent encore davantage, fonctionnellement. Mais seule la santé, loin des influences déprimantes, donnera l’aptitude totale.

Ne bâtissez pas l’énervation en taxant l’organisme à sa dernière limite. Diminuez le fardeau qui accable les fonctions, guidez l’esprit vers de nouveaux canaux de pensée et recherchez un repos et un sommeil suffisants pour récupérer.

Les enfants jouent souvent trop et deviennent nerveux, de mauvais humeur et même hystériques. Ils sont surexcités par le jeu. Quand les parents les voient ainsi, ils doivent arrêter la partie et les obliger de s’étendre pour se reposer.

La sur-stimulation quelle qu’elle soit, même en ce qui concerne les rénovateurs, est un surmenage.

C’est un poison insidieux. Quand l’habitude de la stimulation s’établit, seule la volonté la plus forte peut réussir à déloger la tentation monstre qui se présentera dans les moments où l’énergie nerveuse est au plus bas. Les habitudes de stimulation empêchent presque tout le monde d’accomplir plus de 60% du travail, efficacement.

Les stimulants nous volent notre énergie nerveuse et engourdissent notre système nerveux. Personne ne peut être à cent pour cent sain et continuer d’user de n’importe quel stimulant, même sous la forme la plus légère.

Les ivrognes de la nourriture et ceux qui usent de stimulants s’en moqueront peut-être, mais qu’ils regardent de plus près leur état de santé.

La sur-stimulation, par n’importe quelle cause, physique ou mentale, amène l’énervation. Trop d’aliments stimulants, trop de froid, de chaleur, de fous rires, de tristesse, et l’envie, le dépit, la jalousie, la luxure, l’envie de tout acquérir, la fierté et l’ambition, tout cela amène l’énervation.
L’importance du repos

Il n’existe pas de méthode plus effective d’accroissement de l’élimination que celle du repos.

Une activité accrue accroît la production des déchets ; une activité diminuée restreint la production des toxines. Une activité accrue dépense de l’énergie, tandis que le repos et le sommeil conservent l’énergie.

Plus un organe est stimulé, moins il devient capable de remplir ses fonctions.

Donnez-lui un repos suffisant pour permettre la récupération, la réforme et la réparation, et sa vigueur et son efficience fonctionnelle en seront augmentées.

Une grande quantité d’énergie est employée dans l’activité physique. Si le repos est substitué à l’activité, l’énergie habituellement dépensée dans l’activité physique, est disponible pour une utilisation autre et, pour le moment du moins, à un travail plus important.

La nature ne coupe pas l’appétit, ne met pas le malade dans un état de prostration et ne coupe pas ses activités tant mentales que sexuelles et sensorielles, dans la typhoïde par exemple, et pour rien.

Celles-ci sont des mesures de conservations destinées à conserver l’énergie habituellement dépensée dans ces formes d’activité, afin qu’elle puisse être disponible pour utilisation, dans le cas présent, d’un travail plus important de rétablissement.

La loi du repos, selon le docteur SHELTON

Cette loi peut également être retrouvé dans l’ouvrage Les Lois de la Nature Vivante, d’Albert MOSSÉRI.

Le repos comprend :

Le repos mental qui consiste à éviter toute cause de dérangement ou d’énervement – bruit, bavardage prolongé, peur, anxiété, soucis, etc.

Le repos physique qui consiste à garder le lit ;

Le repos physiologique qui consiste à reposer l’estomac, les intestins, le foie, le cœur, etc., en s’abstenant totalement de nourriture car la digestion les fatigue. On vit sur ses réserves quelque temps.
Énoncé de la loi :

Chaque fois que l’action dans un organisme animal a dépensé l’énergie et la substance en réserve, un repos est nécessaire pour récupérer les forces et combler la substance.

Le repos est créateur de vie

L’activité qui consomme les substances du corps, est dépensière de vie ; une activité accrue augmente la consommation de substance corporelle.

Pendant le repos, les cellules, les tissus et les organes sont réparés, réformés et renouvelés. Le repos est créateur de vie. Les organes qui se reposent sont plus capable de réparer leurs structures endommagées que les organes en état de stimulation.

Le repos et le sommeil sont les procédés de restauration les plus qualifiés.

Le véritable stockage des réserves d’énergie ou de sources d’énergie corporelles, se produit pendant le repos.

La stimulation (irritation ou excitation) d’un corps déjà épuisé, ne fait que précipiter l’épuisement des quelques réserves restantes, et amène à l’effondrement final plus rapidement que cela ne se serait produit, autrement.

Plus le corps est stimulé, plus tôt il atteint l’état d’épuisement total.

Plus le corps est faible, moins il est capable de résister à l’« action » (ou « principes actifs ») des stimulants — plus grande est la nécessité de « ne rien faire » d’une façon intelligente.
Seuls ceux qui possèdent une expérience suffisamment approfondie avec, d’une part, la pratique du stimulant (gaspillage de forces) et, d’autre part, la pratique du repos (conservation des forces), seuls ceux-là peuvent juger du mérite des deux pratiques et peuvent former un jugement réellement circonstancié.

Celui qui n’a pas complètement abandonné la pratique du stimulant et employé uniquement la pratique de conservation des forces, sur des centaines de malades et pendant de nombreuses années, et qui, par suite du manque de connaissance expérimentale, proclame la supériorité de la pratique stimulante sur la pratique de conservation des forces, celui-là raisonne comme un illuminé.

Il ne sait pas, et ne peut pas savoir ce dont il parle.

Telle l’araignée qui tisse sa toile, il échafaude une théorie fantastique sur la toile de son imagination.

Décodage émotionnel d’une douleur au genou: Qu’est-ce que » je noue » ?…sous-entendu qu’est-ce que je rumine ? qui m’empêche d’avancer librement. Qui je suis avec ce mal ? car il me parle et j’existe au travers de lui…remercie-le car il est déjà le début d’une solution. BR

TRADUIT DE DR. SHELTON’S HYGIENIC REVIEW, VOL. 17, N°4, ET DE HYGIENIC SYSTEM, VOL. 6.